Villeneuve-sur-Lot (47300)

Cette petite chapelle bâtie en porte à faux au-dessus de la culée du pont, est un centre de pélerinage où se vénère une statue de la Vierge datant du 14e siècle. L'intérieur a été restauré au 19e siècle.

L'ancienne chapelle des Pénitents Blancs est un édifice du 17e siècle inséré dans le tissu urbain de la paroisse populaire de Saint-Etienne. Créée en 1659, la Confrérie des Pénitents Blancs fut aux 17e et 18e siècles en rivalité avec la Confrérie des Pénitents Bleus créée en 1611 et recrutant les notables de la ville.

Le château se compose d'un grand coprs principal de plan en U, à deux niveaux côté sud, et un seul côté nord, adossé à une forte déclivité qui se termine, côté Lot, par une carrière de calcaire. Il manque le retour de l'aile ouest. Des fenêtres en arc plein cintre éclairent le rez-de-chaussée, tandis qu'elles sont rectangulaires à l'étage. Le corps central est surmonté d'un fronton triangulaire. Une double allée de platanes accompagne le château. Quatre piliers supportent un pigeonnier.

Sur la cour d'arrivée, façade à croisées à meneaux avec tour ronde à poivrière du 15e siècle. Deux bâtiments postérieurs encadrent cette façade. Porte arrondie de la fin du 18e siècle. Côté jardin, façade encadrée de deux pavillons carrés en saillie. Fenêtres à meneaux à encadrements sculptés. Portes du 18e siècle. Des adjonctions prolongent à droite et à gauche cette façade.

Le château se présente comme une maison-forte en brique, remontant sans doute au 15e siècle, puis agrandi aux 16e et 17e siècles, époque où des croisées donnant sur le Lot ont été ouvertes dans les murs. Au début du 19e siècle, un certain Joseph de Bourran, dont le monogramme est inscrit sur la grille du jardin, transforme le château. Il fait fermer la terrasse est par une aile de dépendances au sud, construit un pont sur le fossé, aménage la tour défensive nord-est et fait percer de nouvelles fenêtres. Un ensemble de dépendances est ajouté dans la 2e moitié du 19e siècle sur l'arrière.

Château médiéval remontant au début du 13e siècle, formé de deux logis disposés en retour d'équerre, appuyés contre l'enceinte. Au 15e siècle, ajout de l'escalier à vis. Doublement de l'aile ouest au 16e siècle. Le château conserve quelques beaux exemples de sols et de plafonds anciens, dont un décor peint sur poutres au 1er étage.

La ville, fondée en 1264, conserve de son ancienne enceinte deux portes surmontées de hautes tours carrées garnies de mâchicoulis et coiffées de toitures à quatre pans. Chacune de ces portes, qui devaient être défendues par des ouvrages avancés, forme un passage voûté au-desssus duquel s'élèvent deux étages couronnés par un chemin de ronde crénelé. Chaque étage présente une salle éclairée du côté de la ville par une baie géminée. Un escalier en bois devait permettre de monter du premier au second étage qui accède au chemin de ronde par un escalier en pierre aménagé dans l'un des angles de la tour, et dont la partie supérieure émerge au-dessus de la toiture et servait de guet. La charpente, portée par des piliers en briques, prolonge son chevronage sur le parapet crénelé. L'élévation des tours, construite en briques et pierres, est postérieure à la partie inférieure formant le passage de la porte. Aujourd'hui, le second étage sert de chambre à l'horloge de la ville dont la sonnerie est suspendue dans un campanile du 19e siècle qui en forme le couronnement.

L'édifice paraît avoir été construit d'un seul jet à la fin du 15e siècle. Une vaste nef comprenant quatre travées contrebutées par des chapelles latérales, dont deux plus larges forment les bras de transept, précède une abside polygonale à sept côtés. Voûtes en étoile. Clés de voûtes sculptées. A l'extérieur, façade du 18e siècle surmontée d'un clocher à arcades.

Edifice de style néo-classique. La chapelle, située dans le pavillon central, a conservé son décor peint d'origine et l'essentiel de son mobilier. L'apothicairerie a également conservé ses dispositions anciennes avec un décor inspiré du style Empire.

Cette maison aurait été la viguerie au Moyen Age. L'étage surplombe le rez-de-chaussée et comprend cinq fenêtres sur la rue Parmentier. Meneaux et appuis de fenêtres moulurés. Poutres sculptées représentant deux singes.

Ce pont date de la fondation de la bastide de Villeneuve par l'abbé d'Eysses et le sénéchal Alphonse de Poitiers, en 1264. Il a été construit pour relier les deux parties de la ville. L'ouvrage présente des arches de portées variées. Il a subi de nombreuses transformations : la grande arche côté ville est d'époque indéterminée ; les autres arches ont été modifiées ; les avant-becs ont été dérasés ; le pont a été élargi au 19e siècle par la suppression des parapets de pierre, remplacés par des mains-courantes en fonte portées par des encorbellements en voutains de briques sur fers.

Témoin important des évènements dramatiques du 19 au 23 février 1944 liés à la seule révolte armée en milieu carcéral ayant eu lieu au cours de l'occupation et à sa répression. La centrale d'Eysses est une ancienne abbaye bénédictine transformée à la Révolution en maison de force ou prison.

Site du Haut-Empire comprenant un forum, une basilique, une curie, un quartier artisanal et probablement un temple. La tour se situait sur la voie gallo-romaine reliant Agen à Périgueux et marquait probablement un carrefour. Elle se dressait à quelques mètres du praetorium qui fut transformé en abbaye sous les Carolingiens. Elle peut être considérée comme la cella d'un temple qu'entourait peut-être une galerie circulaire. Elle pourrait remonter au 2e siècle.

Théâtre construit dans les années 1931-1935 par l'architecte Guillaume Tronchet. Le traitement de la façade antérieure appartient au style Art Déco, nuancé par le néo-classicisme d'une colonnade corinthienne sur l'avant-corps. La répartition de cette élévation antérieure comprenant un avant-corps et deux ailes, correspond à l'agencement tripartite des intérieurs, avec une salle de spectacle à l'italienne, encadrée par des galeries de dégagement et des pièces de service.