Ambert (63600)

Eglise de la fin du 15e siècle, comprenant une nef de quatre travées avec bas-côtés, une travée de choeur et une abside à cinq pans avec déambulatoire. Chapelles latérales. L'église est entièrement voûtée d'arêtes à nervures. La tour, établie sur la première travée du bas-côté sud, date des premiers temps de la Renaissance.

En 1816, les plans de l'hôtel de ville auraient été établis à l'initiative des citoyens et à l'imitation de la halle aux blés de Paris. En 1822, le marché aux grains s'installe au rez-de-chaussée de l'édifice. De 1825 à 1827, sont menés les travaux d'aménagement de la mairie à l'étage. £L'hôtel de ville présente un plan circulaire. Le bâtiment s'appuie sur trois murs concentriques, le plus petit délimitant la halle originale et la grande salle du conseil au-dessus, le second ménageant sanitaires et escalier d'accès à l'étage, le troisième abritant deux niveaux, un large passage à arcades et, au-dessus, les locaux de la mairie.

Maison du 15e siècle, s'élevant sur deux étages au-dessus d'un rez-de-chaussée, et possédant des façades construites en pans de bois hourdés, recouverts d'un crépi. Le deuxième étage en encorbellement est supporté par une série de liens courbes recevant la sablière. Ils forment consoles et sont réunis en façade par des arcatures ajourées. La saillie du toit présente une sablière soutenue par des consoles chantournées.

Le moulin de Richard-de-Bas est le dernier édifice de ce type qui ait conservé son activité et son outillage traditionnel (site d'exploitation papetière connu au 15e siècle). Il constitue un témoin précieux de l'industrie de la région d'Ambert au 18e siècle. Cet ensemble de bâtiments des 18e (millésime 1720 sur la clef du portail) et 19e siècles a remplacé des constructions plus anciennes, probablement d'époque médiévale. Il comprend : un corps de logis abritant les ateliers au premier niveau et l'habitation au deuxième ; un bâtiment en retour comprenant un débarras et l'étable au premier niveau, le séchoir au second ; une grange. La roue de dessus charpentée de bois est à augets, elle actionne cinq piles de trois maillets à battre les chiffons et une presse à cabestan en bois qui permet d'essorer les porses de papier. Toutes ces constructions sont d'une architecture très simple, très rurale, représentative de l'architecture vernaculaire. C'est en 1793 que fut mise au point la machine à faire le papier, invention qui va marquer le début de la disparition des petits moulins. Seul le moulin de Richard-de-Bas a conservé son mécanisme intact, lequel comprend essentiellement la roue à aubes, le cuvier et la presse. Un musée du papier installé dans les bâtiments permet d'assister à la fabrication du papier à l'ancienne.

Tribunal construit en 1840 par l'architecte Ledru, caractéristique dans son plan des constructions de cette époque. Le plan comporte deux parties : du côté de l'entrée principale, au nord, les trois salles d'audience composées autour du vestibule axial ; les bureaux de la cour et du greffe étant séparés de la salle centrale par des patios à péristyles. A l'arrière, la maison d'arrêt, dont le bâtiment a été repris en 1854. Après la Seconde guerre mondiale, les groupes judiciaires et pénitentiaires fonctionnent selon le programme originel. Mais, depuis lors, les réorganisations administratives ont entraîné la destruction totale de la partie pénitentiaire et son remplacement par une cité administrative en béton. £Au 19e siècle, le décor des allées a été complété par une fontaine monumentale axiale, puis, en 1928, par un kiosque à musique et enfin, par un monument à Henri Pourrat.