Angrie (49440)

Premier château néogothique en Anjou, édifié par René Hode. Décors peints en trompe l'oeil par Achille Léger dans les salles de réception.

Les fours à chaux de la Veurière ou de Saint-Anne comptent trois grosses unités qui étaient déjà mentionnées dans le cadastre de 1832 et documentées en 1857. Ils ont cessé leur activité au milieu du 20e siècle. Ces trois fours sont hauts d'environ 15 mètres et leur diamètre varie de un à deux mètres (en tonneau) dans un massif bâti long de 150 mètres. Le chargement se faisait par la rampe d'accès supérieure, la calcination continue se poursuivait par courte flamme plusieurs jours à la houille et au coke. L'intérieur des fours est en étoile, à déchargement tridirectionnel. Le massif est en granit et schiste rouge, avec contreforts. Les baies sont en plein cintre, avec un appentis.

Usine bâtie en 1866, fermée en 1978. Deux fours à chaux verticaux sont insérés dans une maçonnerie polygonale, sans rampe. La desserte s'effectue par un élévateur à vapeur.

Mentionné en 1681 le Moulin-Neuf, ou Moulin de la Marmite, présente une tour en moellons de schiste légèrement tronconique (hauteur, 11 mètres) , surmontée d'une coiffe couverte de bardeaux de châtaignier. Rehaussé vers 1865 lors de l'installation d'ailes Berton (envergure, 17 mètres) , il compte trois étages. Les baies à arcs segmentaires à encadrements de brique sont de la même époque. Les capacités du moulin furent encore augmentées en 1930, grâce à un moteur à huile lourde Ruston-Hornsby, de 15 CV, fabriqué à Lincoln, conservé. Le rouet, en orme, et la transmission mettaient en mouvement deux paires de meules (diamètre, 1, 60 mètres) , tournant six fois plus vite que les ailes. L'arbre, les ailes et la toiture ont été refaits à neuf et, depuis le 27 décembre 1980, le moulin fonctionne à nouveau.