Bergerac (24100)

Château construit à partir de 1880, conçu par Mounet-sully, célèbre acteur de l'époque 1900. De par la personnalité de son propriétaire, ce fut le lieu de rencontre des plus grands personnages du monde du théâtre et des arts, ainsi que de divers prix de Rome de sculpture. Rodin aurait sculpté quelques chapiteaux du cloître et Rostand y aurait travaillé à son Cyrano de Bergerac. £L'édifice est un curieux imbroglio de postiches architecturaux. Une tour carolingienne compliquée d'un petit donjon roman s'élève au sud d'un bâtiment en équerre, comportant, outre une galerie de cloître, une construction de style gothique. A l'intérieur se trouve une petite salle de théâtre où les frères Mounet donnaient quelques représentations privées. Une décoration hétéroclite orne murs et plafonds : niches sculptées, encadrements, moulures, ferronneries aux initiales de l'acteur, mosaïque néo-byzantine, fresques, foisonnent selon un ordre imaginé par l'acteur.

Cette maison est en fait un groupe d'immeubles formant îlot. Elle est composée d'un corps de logis en pierre de taille avec tourelle en encorbellement et continué par une façade à pans de bois du 15e siècle portant des traces de sculpture. Au 19e siècle, les étages avaient été coupés de logements. Cet ensemble constitue un des rares vestiges anciens du passé de Bergerac.

La gentilhommière succède à une ancienne maison forte. Construite dans sa majeure partie au 17e siècle, elle fut augmentée au 18e d'une galerie créant en vis à vis du parc une façade monumentale dont le point fort est un escalier en fer à cheval avec une rampe en fer forgé menant à un avant-corps à fronton. Des pavillons ont été bâtis de chaque côté des entrées est et ouest, amorçant ainsi les limites d'une terrasse entourée de douves sèches franchies par un pont. Face au château, au sud, se trouvent les anciens chais bâtis sur des caves à voûtes surbaissées.

Eglise fondée au 12e siècle par les moines de Saint-Florent de Saumur, installés à Bergerac, au prieuré de Saint-Martin. L'édifice fut presque totalement démoli au cours des guerres de Religion. La reconstruction commença en 1685, sur les premières fondations. Soubassements du 12e siècle. Clocher-mur terminant le bas-côté sud du 15e siècle. Clocher-tour abritant le choeur bâti à la fin du 16e siècle. Façades et portail des 17e et 18e siècles. Décor et voûtes de 1870.

De type allongé, l'édifice correspond à la typologie abadienne habituelle (clocher-porche élevé dont le premier étage s'ouvre sur la nef en jouant le rôle de tribune, la nef est flanquée de deux bas-côtés étroits, un transept précède l'abside à déambulatoire et pourvue de trois chapelles). Outre ses propres créations, le décor et le mobilier sont signés par les collaborateurs de Paul Abadie : Léon Baleyre et Michel Pascal pour les sculptures, Edouard Didron pour les vitraux. L'église représente un projet global exemplaire dans l'oeuvre de Paul Abadie.

Maison construite entre 1956 et 1959, par les architectes Georges Lacaze et René Fray. L'étroitesse de la parcelle et la volonté de dégager la vue sur la Dordogne, a dicté le parti de poser la maison sur des pilotis.

Cette demeure était celle d'un marchand aisé. Elle comprend deux maisons. L'immeuble du 16e siècle présente quatre arcs ogivaux avec colonnettes et chapiteaux ornés de feuilles de lierre. Deux fenêtres se composent de baies géminées trilobes et quatre-feuilles.

En 1672, la mission de Périgueux avait annexé les bénéfices de l'église Saint-Jacques et de l'ancien prieuré Saint-Martin pour créer, dix ans plus tard, la Petite Mission pour l'éducation des enfants qui se destinaient à l'état ecclésiastique. Ce fut l'origine du Petit Séminaire qui fonctionna jusqu'en 1838. Les bâtiments se répartissent autour d'une cour intérieure prolongeant l'église Saint-Jacques. Murs en briques plates et chaînages en pierre de taille. Sur la façade nord du bâtiment sud subsistent des piliers formant une galerie qui se prolongeait à l'ouest de la cour. Le presbytère se situe au nord de cette cour. La façade sud-est possède trois niveaux pour compenser la dénivellation du terrain.