Castelsarrasin (82100)

Monuments historiques de Castelsarrasin

• Eglise Saint-Sauveur

Eglise Saint-Sauveur

Possession de Moissac, Saint-Sauveur fut un florissant prieuré dont l'église, reconstruite entre 1254 et 1271, constitue l'un des jalons du premier gothique en Languedoc. Edifice de transition à trois nefs, transept peu saillant et chevet plat, elle est voûtée d'ogives et de berceaux transversaux. Au sud de l'église se construit le prieuré autour d'un cloître et de la maison du prieur. Autour de 1500, le chœur fut augmenté d'une abside à pans coupés, des chapelles furent ajoutées et la façade nord percée d'un portail flamboyant. En 1770, confortation de la voûte. En 1773, travaux sur les piles de la tour clocher. Le prieuré disparaît à la fin du 18e siècle. Utilisée pour abriter le Temple de la Raison entre 1793 et 1795, l'église fut ensuite rendue au culte. De nombreuses transformations interviennent au cours du 19e siècle : pose du carrelage en 1814 ; renouvellement du vitrage ; création par Loubens d'un baldaquin pour le maître-autel ; rinterventions sur les chapelles de la Vierge et de Saint-Alpinien... En 1839, le peintre Pédoya réalise un décor peint sur les voûtes de la nef. En 1861, les architectes Théodore Olivier et Jean-Jacques Esquie sont chargés de la reconstruction du clocher, projet repris à partir de 1868 par Louis Calmettes. En 1876, réalisation d'un pavement en mosaïque dans le sanctuaire par Spinedi. Mise en place d'un programme de verrières historiées. En 1900, un décor peint est réalisé dans les parties orientales. Les sculptures du 13e siècle subsistent autour du transept et dans la travée droite du chœur

• Hôtel de Marceillac

Hôtel de Marceillac

Hôtel de voyageurs construit de 1909 à 1912 par l'architecte Antonin Maurou. Façade au décor marqué par l'Art Nouveau. Cet édifice est une adaptation du type de l'hôtel à atrium central sous verrière. Il a conservé l'ensemble de ses dispositions. L'hôtel occupe le corps de bâtiment antérieur sur la rue. Prolongé à l'arrière par une terrasse sous marquise, il ouvre sur un jardin au fond duquel se trouve l'ancien bâtiment des écuries et remises. Le jardin ne conserve qu'un vestige de la rocaille bâtie autour d'une petite pièce d'eau. L'édifice comporte un rez-de-chaussée sur cave et deux étages carrés. Deux côtés sont bordés de galeries desservant les chambres sur rue et sur jardin ; le troisième côté est occupé par l'escalier ; le quatrième côté par une série de chambres appuyées contre le mur mitoyen ouest. La façade antérieure s'orne de motifs végétaux en staff. En partie haute, des éléments en céramique vernissée ponctuent ce décor. A l'intérieur, l'essentiel du décor est concentré dans l'atrium et consiste principalement en un bel ensemble de ferronneries, garde-corps des galeries et appuis des fenêtres. Ce décor est complété par les encadrements de portes de style Beaux-arts dont les corniches sont timbrées de mascarons néo-rocaille. L'ensemble des menuiseries est conservé, de même que le mobilier des années 1930, ainsi que les cheminées à manteau rectangulaire en marbre

• Immeuble dénommé "Maison Italienne"

Immeuble dénommé "Maison Italienne"

Maison bâtie sous la régence de Marie de Médicis dont l'origine italienne avait poussé la reine à mettre en vogue l'architecture de son pays. Cet hôtel était la demeure d'une famille ancienne et importante de la ville, la famille d'Espagne qui l'a fait bâtir au début du 17e siècle. L'hôtel en brique et pierre possède une tour carrée reposant en encorbellement, par des voûtes en arceaux tronqués, sur deux piliers adossés au mur. La tour, couverte d'un dôme à quatre versants surélevés, est couronnée d'une lanterne, surmontée elle-même d'un pignon. Le corps de logis se compose de trois bâtiments qui encadrent une cour. La façade du bâtiment de gauche se termine en forme de fronton arrondi qui encadre deux modillons rectangulaires. Du fond des bâtiments émerge une tour carré formant belvédère. La cour d'entrée est fermée par un mur dans lequel s'ouvre le portail à fronton, au centre duquel est enchâssé un écu de pierre qui devait porter les armes du maître du logis.

• Maison du 15e siècle

Maison du 15e siècle

Cette maison faisait suite à l'ancien château aujourd'hui disparu. Elle est percée, sur deux étages, de quatre fenêtres de la fin du 15e siècle. Les deux ouvertures qui éclairent le premier étage, décorativement plus riches, ont perdu leurs meneaux et croisillons.

• Stèle

Stèle

"Stèle trouvée dans l'ancienne enceinte de la ville, sur l'emplacement d'un vieux cimetière de Saint-Sauveur qui fut désaffecté dès le début du 19e siècle. La stèle porte une inscription gravée : "Jean. ?/Guilhem/Valette/Jean Thomas ?/Ramond../Margoul../Marguillers/Du. Bassin et/Du. Pain..?..". La stèle doit être déposée et transférée dans les collections du musée communal de Castelsarrasin."