Caylus (82160)

La première mention du castrum de Caylus date de 1176. Un inventaire de 1351 décrit le château qui se compose alors d'une tour carrée avec un escalier en vis, une tour ronde, deux salles, deux chambres, une chapelle, une enceinte… De nos jours ne subsistent que les deux premiers niveaux de la tour carrée. Le château est reconstruit à partir de 1893 par l'architecte Paul Gout sous forme de bâtiment néo-médiéval avec tours d'angle, fenêtres à meneaux, hautes toitures. Les salles du rez-de-chaussée conservent leurs décors intérieurs. Vers 1911, l'ancienne chapelle est à son tour refaite, sans doute en conservant une partie des murs. Dans le même temps, un parc paysager est créé sur l'ensemble du site du château Vieux, utilisant l'organisation en terrasses des anciennes fortifications.

Croix de pierre reposant sur un piédestal massif, constitué d'un parallélipipède d'un seul bloc supportant une large pierre plate formant une mouluration. La croix placée au-dessus présente un Christ à l'exécution très primitive, sculpté en relief. Cette croix a été volée ; le vol a été constaté en 1997 (source : CAOA 2025).

L'ancienne église romane appartenait à la commanderie des Templiers de Lacapelle-Livron. Après la dissolution de cet ordre en 1307, elle devint la propriété des hospitaliers de Saint-Jean de Jérusalem qui édifièrent l'église actuelle à la fin du 15e ou au début du 16e siècle. Au 19e siècle, jugée trop isolée, elle fut désaffectée en 1892. Chevet à trois pans. Fenêtre axiale à remplage gothique. Accès au sud par un portail mouluré en anse de panier, surmonté d'un blason portant la croix de Malte. Choeur couvert d'une voûte sexpartite. Au nord, une chapelle voûtée en berceau ouvre sur la deuxième travée. Le mur de façade surélevé en pignon constitue le clocher en bâtière.

L'église semble avoir primitivement été conçue pour recevoir des coupoles circulaires sur plan carré. A la fin du 15e siècle, elle a été remaniée ou complétée par des voûtes à nervures et par la construction d'un chevet polygonal également voûté. Des chapelles avec étage formant tribunes ont été aménagées entre les contreforts primitifs.

Façade de la fin du 13e siècle dont le sommet est orné d'animaux qui lui ont valu son surnom.

Marché couvert datant du 15e siècle, primitivement composé de quatorze piliers, déplacé et agrandi en 1905.

Ce pigeonnier, datable des environs de 1600, est un bel exemple de pigeonnier de type tarnais avec colonnes en pierre supportant une caisse à pans de bois et toit en pavillon surmonté d'un lanternon.