Champdeniers (79220)

La famille Nuchèze est citée début 14e siècle. En 1439, Catherine de Nuchèze épousa Jacques de Montalembert, seigneur de Ferrière, auteur probable du château. Le domaine se compose d'un pigeonnier circulaire, d'une chapelle Sainte-Catherine rectangulaire, édifiée vers 1630, d'un four à pain et du corps de logis rectangulaire avec une tour hors-oeuvre polygonale renfermant un escalier en vis au centre, et une tour carrée en avancée sur la gauche. Un pignon élevé s'interrompt au niveau de la tour d'escalier. Le logis, vraisemblablement reconstruit au 18e siècle, se poursuit alors, à droite de la tour sous une toiture plus basse. Chaque pièce a conservé sa cheminée. L'architecture ests typée de la fin du Moyen-âge.

L'édifice se compose d'une partie principale à trois nefs et de deux transepts réunis par une croisée que surmonte une tour octogone, le tout datant du 12e siècle. Les absides ont disparu et ont été remplacées, au 17e siècle, par un choeur dans le style de l'époque. De ces absides subsiste une crypte supportée par quatre colonnes isolées et six colonnes engagées dont deux ont disparu.

Attestées depuis le 17ème siècle, l'implantation des tanneries, artisanales et familiales, remonte certainement à l'époque médiévale. Les dernières unités de production ont fonctionné jusqu'à la veille de la guerre de 1914-1918. Des campagnes de fouilles ont été menées entre 2001 et 2010 et ont permis de mettre au jour des inscriptions mentionnant les noms de tanneurs ainsi que des dates (1741 et 1787). L'implantation des tanneries se concentre autour du départ du ruisseau de la Grande Fontaine. Elles comportaient à l'origine, un étage planchéié destiné au séchage des peaux et ont conservé en place les différentes structures servant à l'obtention du cuir : bassins alimentés en eau courante, dépôts de chaux dans des fosses alignées appelées des « pelains », grandes cuves rectangulaires maçonnées et cuves circulaires plus petites en pierres de taille