Chilly-le-Vignoble (39570)

En 1800, la maison présentait un plan en L et était précédée par une cour. Sous la Restauration, Pierre Christophe Lebrun, président du tribunal de Beaune, agrandit et réaménagea la maison en lui donnant un plan en U, et établit un canal d'irrigation au bas du coteau. En 1887, création d'une avenue avec grille pour la gare du chemin de fer. En 1906, adjonction d'un château d'eau et d'une salle de bain. Le chauffage central est installé en 1930. Vers 1900, création du parc paysager. Les communs, dédiés majoritairement à la viticulture, sont au rez-de-chaussée. Le logement est situé à l'étage.

Date 1824 au-dessus de la porte d'entrée du logis. En 1880, l'architecte paysagiste Brice Michel donne un plan pour le parc. Le logis, néo-classique, est établi sur d'importantes caves voûtées. Le vestibule à l'italienne présente un escalier monumental. Le rez-de-chaussée comporte les pièces de réception et la cuisine ; l'étage, les chambres et une chapelle ; l'étage de comble, des chambres pour le personnel. Une remise et un bûcher en treillage se trouvent contre le mur de clôture. La demeure a été établie sur la terrasse de l'ancien château.

L'église paroissiale Saint-Georges de Chilly-le-Vignoble est attestée en 1487 à l'entrée du bourg. D'abord chapelle, elle était dédiée à Sainte-Catherine et dépendait de la paroisse de Saint-Georges-des-Champs. Les deux chapelles sud sont de la fin du xve s., la chapelle nord, les 4e et 5e travées de la nef et le chœur sont antérieurs à 1496 (mort d'Anne de Montaigu, veuve de Jean de Gaignières (blasons de la chapelle nord). Les trois premières travées de la nef ont été construites entre 1519 (mariage d'Aimé de Laubespin et d'Anne de Gaignières) et 1524 (mort d'Aimé de Laubespin), date portée sur le blason du portail. Le clocher a été bâti au xviiie s. Une sacristie est également aménagée derrière le chevet plat. Au xixe s., des travaux de restauration portent sur la flèche du clocher. On pénètre dans l'église par un portail gothique. La nef se compose de quatre travées voûtées en cintre brisé et séparées par des doubleaux retombant jusqu'au sol. De même largeur, le choeur est composé de deux travées, plus longues mais voûtées de même. À droite, se situe la chapelle seigneuriale, voûtée sur croisée d'ogives, flanquée d'une autre chapelle en cintre brisé.