Corbara (20220)

Bâtie sur l'emplacement d'un édifice détruit en 1758, la chapelle fut édifiée en 1765 et consacrée en 1782. La construction est en moëllons de granit. Elle présente une façade scandée de pilastres doriques et corinthiens, surmontée d'un fronton de tracé sinusoïdal, lui-même curviligne et brisé. Le portail comprend plusieurs frontons curvilignes superposés et brisés. Le chevet est à pans coupés. L'intérieur se compose d'une nef à transept non saillant, flanquée de chapelles latérales, et terminée par un choeur. Les voûtes du choeur, la voûte d'arête du transept, les arcs doubleaux, les entablements et les pilastres ont reçu au 19e siècle un décor en trompe l'oeil.

Le couvent, fondé en 1456, était l'ancien couvent Saint-François de la Pieve d'Aregno, devenu bien national à la Révolution puis vendu aux enchères. En 1857, les frères dominicains restaurent l'église et deux bâtiments en ruine. La reconstruction permet l'installation d'une école en 1857, qui ferme en 1860, ainsi qu'un collège de philosophie et de théologie. Inoccupé de 1905 à 1914, le couvent devient un centre d'internement de prisonniers civils allemands et autrichiens. £Eglise et bâtiments conventuels formés par quatre ailes, sont disposés autour du jardin de cloître de plan rectangulaire et s'ouvrent sur cet espace par des arcs plein cintre. L'église, adossée à l'aile sud, est formée d'une nef à vaisseau central et chapelles latérales voûtées en berceau à lunettes. Le choeur comprend une première travée droite, prolongée par une abside en cul de four. La tour clocher est sommée d'un lanternon couronné d'un dôme. Les bâtiments conventuels comprennent un rez-de-chaussée et un étage. Un étage de soubassement comprend caves et pressoir. £

Eglise paroissiale construite à partir de 1641. En 1686, les travaux de gros œuvre et de second oeuvre sont achevés. A cette date, l'église comporte une nef formée d'un vaisseau principal et de quatre chapelles latérales. Une seconde et importante campagne de travaux, au milieu du 18e siècle, concerne le réaménagement du maître-autel et la mise en place de stalles. A l'achèvement de ces travaux en 1752, l'église est érigée au rang de collégiale par le pape Benoît VI. Au cours du 19e siècle, plusieurs aménagements se succèdent comme la réfection du choeur, la reconstruction du frontispice ou des reprises de carrelage, charpente et clocher. A la fin du 19e siècle, Antonio Sicuri orne l'abside et l'arc triomphal de peintures monumentales néo-classiques. Edifice de plan allongé à chevet à pans coupés, l'église comporte une façade à deux niveaux séparés par d'épaisses corniches et scandés de pilastres. Elle est couronnée par un fronton ondulé. Le clocher est surmonté par un clocheton octogonal.