Dignac (16410)

La tour fut construite au 15e siècle. Le donjon est une forte tour carrée pouvant dater de la fin du 14e ou du début du 15e siècle. Les murs de défense sont en pierre de taille. Les mâchicoulis sont intacts. Seul le chemin de ronde est endommagé à l'est. A l'intérieur, salles et escalier primitif ne subsistent plus. La petite chapelle possède des restes de fresque du dabut du 15e siècle ou peut-être du 14e (chevalier ; saint Michel ; saint Christophe ; roi ; cavalière...). Les restes des bâtiments de la tour ont été remaniés au 19e siècle.

La tour a été construite au 16e siècle et le reste du château comprend des constructions s'étalant du 15e au 18e siècle. L'ensemble des bâtiments est disposé en fer à cheval. Le donjon carré est en gros appareil du 16e siècle, mâchicoulé. Une des façades des 17e-18e siècles, est percée de fenêtres à petits bois avec porte à parements, aux sculptures moulurées, et surmontée d'un fronton reposant sur deux pilastres cannelés engagés.

La cure de Saint-Cybard est mentionnée dès 775, date à laquelle elle dépend de l'abbaye de Saint-Cybard. Selon la tradition, saint Cybard aurait planté, à l'emplacement de l'église actuelle, une branche sèche qui fleurit et devint un grand arbre. L'édifice, construit au 12e siècle, a été agrandi au 15e siècle par les bas-côtés nord et sud dédiés à la Vierge et à saint Jean-Baptiste. L'édifice a été restauré en 1875-1876. Il est à plan basilical à nef unique, sur laquelle se greffe à l'est un faux carré surmonté d'une coupole sur pendentifs et qui se termine par une abside voûtée en cul de four. Des chapelles latérales à chevet plat furent ajoutées, au nord et au sud, au 15e siècle. Une litre peinte court sur toute la longueur des murs de la nef. La façade est percée d'une porte à voussure à triple ressaut et d'une fenêtre ouverte. L'édifice a été fortifié au moment de la guerre de Cent ans. L'ensemble est surmonté, à l'est, au niveau de la coupole, d'un clocher carré à deux niveaux. La souche est ornée de trois arcades aveugles ; l'étage est décoré, sur chaque face, de trois arcs en plein cintre montés sur des colonnettes soulignés d'un cordon circulaire et renfermant des baies jumelles.