Greffeil (11250)

Monuments historiques de Greffeil

• Eglise Saint-Cyr et Sainte-Julitte

Eglise Saint-Cyr et Sainte-Julitte

L'église fut d'abord, et au moins jusqu'en 1304, une annexe de Clermont-sur-Lauquet. Par la suite, ce fut l'église de Greffeil qui devint paroissiale et Clermont annexe. Ce changement est probablement contemporain de la construction de l'édifice actuel qui ne serait pas antérieur au 14e siècle, à l'exception peut-être du portail. Il ne reste pas de vestiges de l'église primitive, encore mentionnée en 1119. L'édifice est rectangulaire, orienté à l'est, divisé en quatre travées dont la première constitue le sanctuaire. Les arcs doubleaux portant charpente sont en arc brisé, profilés en coin émoussé, à deux rouleaux. Seule la travée sanctuaire est plafonnée. Les autres montrent la charpente, composée de pannes posées sur corbeaux de bois. Le sanctuaire est éclairé, au sud, par une fenêtre gothique : deux formes trilobées, surmontées d'un quatre-feuilles, les redents évidés. Au sud de la troisième travée, le portail est précédé d'un porche moderne. Son type de base appartient généralement dans la région à des constructions du 13e siècle. Soit ce portail a été conservé d'un édifice antérieur, soit il est d'un style attardé. Le mur du fond supporte un clocher-pignon à trois baies avec pinacles latéraux très simples.

• Pont sur le Lauquet

Pont sur le Lauquet

Le gué de Greffeil étant devenu peu à peu impraticable à la suite d'une série d'inondations, les habitants de la localité réclamèrent chaque année, à partir de 1724, la construction d'un pont. Un délégué fut désigné par leur soin pour présenter annuellement cette requête à l'assemblée du diocèse. Il fallut attendre une série d'accidents graves pour que l'Assiette adoptât, en 1761, le principe d'une participation. L'ouvrage est à trois arches, deux en plein cintre encadrant une arche centrale en anse de panier. Les voûtes sont entièrement appareillées. Les piles sont prolongées, vers l'amont comme vers l'aval, par des becs arrondis. Les évitements ne reproduisent pas le profil des becs mais se réduisent à des trapèzes, peu saillants hors parapets, mais plus larges que les piles. Leur départ des éperons se fait en encorbellement. Les culées, plus larges, se raccordent au pont par des murs cylindriques. Les parapets ont soigneusement été constitués par de gros blocs.