Le Cailar (30740)

Pour remplacer la place dite "cancel", la municipalité fait construire un toril dans une cour, au sud du vieux village, à l'emplacement de l'ancienne glacière et de l'aire à battre. Mises en service en 1905, ces arènes, témoignant de la vivacité des traditions de la "bouvine" en Bas-Languedoc, sont depuis lors régulièrement entretenues.

La plus ancienne mention du village le désigne comme "castellus" en 675. Castellare en 1018 ; Caislar en 1060 ; Castlar en 1096. L'église est mentionnée pour la première fois en 1119, dans le bullaire de l'abbaye de Saint-Gilles. En 1134, elle dépendait du diocèse de Nîmes. En 1369, le prieuré du Cailar est uni au monastère Saint-Benoît de Montpellier. Par la suite, ce prieuré du Caylar se trouva rattaché au chapitre cathédral Saint-Pierre de Montpellier. L'église a presque entièrement été ruinée soit à l'époque des premiers troubles religionnaires ou lors du siège de 1628. L'église est à nef unique, avec chevet pentagonal et chapelles latérales surmontées de tribunes. Le clocher se dresse à l'angle sud-ouest. De l'époque romane (12e siècle) datent le porche et le mur adjacent, avec la tourelle au nord. La reconstruction après destruction concerne nef, chevet, clocher sud, dôme de la tourelle nord et balustrade. De tous les éléments, le clocher est certainement le plus récent, au vu de sa mouluration. Les parties modernes concernent les colonnes du porche, les voûtes et les autels. Le tympan est orné d'un coeur entouré par une couronne d'épines entrelacées.