Lormont (33310)

Petit édifice du 15e siècle comprenant, à l'entrée, un clocher massif, deux travées de nef avec bas-côtés et un choeur polygonal. Au cours des guerres de Religion, un incendie entraîne sa réfection, surtout sur la charpente. Une tribune est ajoutée au 18e siècle, au rez-de-chaussée du clocher. L'église paraît avoir eu primitivement un transept qui fut allongé d'une travée vers l'ouest.

Cette église a été conçue par l'agence d'architecture Salier-Courtois-Lajus-Sadirac, pour les chantiers diocésains de Bordeaux dans le cadre d'une vaste campagne d'implantation d'édifices cultuels, au lendemain du concile Vatican II, dans les cités et les zones urbaines périphériques. Plusieurs avant-projets ont été réalisés entre 1964 et 1966 pour l'église de la Cité Carriet, élevée en 1960. Ils aboutissent au choix d'un édifice de plan carré, calé sur le terrain en pente. Le choix de matériaux économiques s'adapte au budget limité. Les volumes du chœur sont traités en béton, faces verticales piquées après décoffrage et faces horizontales lissées. L'autel, l'ambon, les bancs et le siège du célébrant sont également en béton. Le chœur est éclairé par une fente zénithale qui traverse latéralement l'église. Le parvis aménagé (mât formant croix, candélabres, bancs) complète la conception de l'ensemble.

L'existence de cet ermitage est attestée depuis le haut Moyen Age et citée dans le Quart Livre de Rabelais. Il a été transformé, au 17e siècle, en petit lieu de culte. La chapelle possède un retable sculpté dans la roche. L'ensemble se compose d'une fontaine rapportée, d'une chapelle, d'un couloir et de diverses salles creusées dans la falaise.

La première forteresse, construite vers 1060 par Guillaume VIII d'Aquitaine, devint avec les Anglais propriété royale. Au cours du 14e siècle, le château devint l'un des trois principaux centres de la seigneurie archiépiscopale. Occupé par les Français, il servit de cadre aux pourparlers de paix en octobre 1453. Après les ravages dus aux guerres de Religion, de grands travaux de reconstruction sont menés et achevés vers 1630. La forteresse est prise par les troupes royales lors de la Fronde et les négociations mettant fin à la guerre s'y déroulèrent en 1653. Les restaurations se prolongèrent jusque vers 1670. En 1781, le cardinal de Rohan entreprit la destruction de l'édifice. Vers 1880, les restes en furent remaniés.£Un pont mène à un bâtiment rectangulaire à pavillon central dont le porche, encadré par deux pilastres, s'ouvre sous un grand arc en anse de panier. A l'intérieur, un escalier en colimaçon mène aux sous-sols voûtés qui conservent des graffiti. Le château est un bâtiment rectangulaire qui comporte un pavillon contre lequel se plaque la partie 19e siècle, crénelée et encadrée de tours. Côté nord, un escalier en fer à cheval provient, semble-t-il, de parties détruites du 17e siècle. Le parc conserve, côté sud, l'enceinte du 17e siècle enfouie sous les décombres, des murs de terrasses, les restes d'une fontaine en rocaille. Les bases des murs de la forteresse affleurent sous les pelouses. La chapelle médiévale, située autrefois dans l'aile sud, a été dégagée.