Montignac-Lascaux (24290)

Grand manoir du 16e siècle, avec tour découronnée du 14e siècle non liée à l'ensemble. Chemin de ronde sur corbeaux allant de la tour du 16e à celle du 14e. Traces de glissières du pont-levis. Balustres Louis XIV aux fenêtres dont les meneaux ont été supprimés. Deux étages de caves voûtées. Dans la cour intérieure, bâtiments d'exploitation postérieurs. Dans la partie Renaissance en ruine, cheminées en pierre surplombant le vide.

L'église a entièrement été reconstruite au début du 20e siècle. L'ancien clocher a été conservé. Construit au 14e siècle et très remanié au 18e.

Ce corps de cheminée, en forme de tourelle octogonale, coiffé en pyramide, se trouve dans l'école de garçons, bâtiment d'une époque nettement postérieure. Il a dû y être reporté. Ce modèle de cheminée était peu répandu en Périgord.

Plusieurs écrits du 13e siècle mentionnent l'existence d'un hôpital comprenant bâtiment hospitalier et chapelle. L'emplacement de ce premier hôpital n'est pas connu. Dès le 14e siècle, une nouvelle maison hospitalière et une chapelle furent bâties, probablement sur l'emplacement de l'ancien hôpital. Cet édifice fut incendié par les Protestants en 1569, et reconstruit au début du 17e siècle. Au 18e siècle, remplacé par l'ancien couvent des Clarisses, il servit de maison de charité pour les pauvres de la paroisse, jusqu'à la Révolution. Fermé en 1791, il fut à nouveau ouvert sous le Concordat. Fermé définitivement en 1830, il fut vendu au département et utilisé pour abriter la gendarmerie.££L'hôpital et la chapelle forment un rectangle dont le centre était occupé par une cour à usage de cloître au 14e siècle. La façade principale sur cour présente un escalier en pierre à balustres, desservant une galerie courant sur la longueur, et dont le départ est marqué par un haut pilier. Au rez-de-chaussée, un promenoir couvert ouvre par sept arcades. Le long de la chapelle, remplacé par des constructions, devait exister une galerie de cloître au 14e siècle.

Hôtel bâti au 17e siècle. Le plan en U s'organise autour d'une cour fermée par un mur bahut surmonté d'une grille. Les deux ailes en retour sont de profondeur différente. Un escalier en pierre rampe sur rampe occupe la première travée ouest du corps central. Les étages présentent des pièces en enfilade, la situation des deux escaliers aux angles du U permettant une distribution dans le corps central et les ailes. Dans certaines chambres et salons subsistent les décors des 18e et 19e siècles, notamment des trumeaux de cheminée : un ornement de trophée de musique et une peinture de scène champêtre encadrée de guirlandes et motifs floraux.

Présente sur le plan cadastral de 1813, la propriété se composait d'une maison, d'une cour, d'un bâtiment rural et d'un jardin avec pièce d'eau. L'édifice se présente sous la forme d'un carré, de plan centré, imitant certaines villas palladiennes. Quatre pavillons le cantonnent sur les façades nord et sud. La façade principale est en pierre de taille et ornée d'un portique dorique à six colonnes. Sous le toit à brisis couvert d'ardoise, la cage d'escalier est éclairée par les lucarnes de la coupole ovoïde qui la coiffe. L'affectation à des locaux scolaires et logements a modifié les distributions de cette demeure néo-classique.

Grotte découverte le 12 septembre 1940 par quatre jeunes gens : Marcel Ravidat, Jacques Marsal, Georges Agnel et Simon Coencas. Elle conserve un important ensemble de gravures et de peintures pariétales (vaches, chevaux, taureaux, cerfs) , à même les parois, datées environ de 15.000 av. JC, soit entre la fin du solutréen et le début du magdalénien.