Portet-sur-Garonne (31120)

Pyramide marquant, avant la Révolution, la limite entre la Guyenne et le Languedoc, et qui existait déjà en 1701. Chacun des passages d'une province à l'autre était marqué, dès la fin du 17e siècle ou le début du 18e, par une pyramide de pierre dont il reste trois exemplaires dans la région. Ces pyramides, d'environ six mètres de haut, sont élevées sur un socle rectangulaire orné de panneaux en saillie. Elles sont surmontées d'une boucle fichée sur un fer très élancé.

Demeure du général Ritay, baron d'Empire, bâtie ou transformée vers 1585 par Guillaume Mestre. Façade à ordonnance classique de briques avec claveaux de pierres aux portes et aux fenêtres pour recevoir les charnières. Deux tourelles d'angles, en opposition, sont coiffées de toitures de type Renaissance archaïsant et reposent à la base sur un culot en forme de pilastre. Les murs des constructions latérales reprennent la technique traditionnelle des pays de plaine garonnaise, avec assises alternées de briques et de galets.

Le porche de l'église s'orne de sculptures en pierre placées dans une construction en briques plus récente. Elles appartiennent vraisemblablement à un autre édifice et ont dû être rapportées. De chaque côté de la porte, une série de chapiteaux formant rinceaux. Des têtes sculptées les séparent. Le clocher, perpendiculaire à la façade, est constitué d'un mur à cloches à trois rangs d'arcs. Datant probablement du 14e ou du début du 15e siècle, il devait constituer la façade d'une église primitive.