Puycelsi (81140)

Aucune référence historique ou archivistique pour cet édifice. Des sondages ont révélé une litre funéraire blasonnée ceinturant l'édifice (17e siècle ?) et un décor peint couvrant les côtés nord et sud de la nef de plan rectangulaire. Une scène du Jugement dernier est datable du 16e siècle. Les fermes de la charpente présentent également des vestiges de polychromie

Édifiée à l'emplacement d'un édifice plus ancien, l'église Saint-Corneille a été reconstruite entre la fin du XIIIe et le début du XIVe siècle puis est remaniée au XVe siècle. En 1777, un clocher-porche est édifié à l'ouest de l'édifice, remplaçant un clocher-mur. Ruiné, ce clocher est reconstruit en 1807. Le décor archaïsant des chapiteaux et culots de la nef et des chapelles est attribuable à la seconde moitié du XIIIe siècle. Le décor intérieur de l'église est réalisé entre 1857 et 1859 par le peintre Gustave Lupiat

Le mur d'enceinte, dans les parties subsistantes, remonte au 13e siècle. Selon toute vraisemblance, les remaniements ultérieurs (jusqu'au 19e siècle) n'ont pas modifié le plan primitif.

Ce pont donnait autrefois passage au chemin reliant Puycelsi au village de Laval, siège d'une communauté religieuse au Moyen-Age. En 1974, le cours de la Vère fut détourné à l'occasion du remembrement et le pont désaffecté. C'est un ouvrage de quatre-vingt-six mètres de long, à trois arches en plein cintre. Il est construit en appareil irrégulier de calcaire local. Son tracé forme un ligne brisée très prononcée. Le pont doublait la largeur de la rivière qui, à l'époque, subissait de fortes crues.

Au 12e siècle, Puycelci dépendait de l'abbaye d'Aurillac. Au 13e siècle, la ville fut soumise à Simon de Montfort puis au roi de France et au comte de Toulouse, Raymond VII. La ville est entourée de remparts en pierre de taille, dont la partie ouest a été modifiée ou supprimée au cours du 19e siècle suite à la construction de la route. Un chemin de ronde longeait à l'intérieur la muraille du rempart. Sur les sept tours de flanquement qui étaient adossées aux remparts, les trois qui se trouvaient sur la face ouest n'existent plus. Des deux portes donnant accès à la ville, celle de Navistour, au sud, n'existe plus. Reste celle de l'Irrissou qui donne accès à un passage aboutissant à la deuxième porte de l'Irrissou, constituée par deux tours réunies par un arc formant porte. En avant de la première porte de l'Irrissou se trouve un petit fortin isolé portant la date de 1610.