Saint-André-sur-Sèvre (79380)

Le château-fort fut bâti en 1370. Au milieu du 17e siècle, les nouveaux propriétaires engagèrent d'importants travaux de modernisation du logis. En février 1796, un combat s'engagea dans le château entre les Républicains et une quarantaine de Vendéens. En 1806, le château fut vendu comme bien national à l'ancien chirurgien de Louis XVI. Durant la première guerre mondiale, l'édifice servit d'hôpital. Le château a été construit sur un petit socle rocheux dominant une plaine marécageuse. Il comprend une enceinte hexagonale de la fin du 14e siècle, augmentée d'une grosse tour cylindrique construite au 15e siècle. L'enceinte primitive était flanquée de sept tours en fer à cheval. A l'est, deux de ces tours, réunies en châtelet, encadrent une porte protégée par une herse et un pont-levis. La tour sud-ouest a disparu. Celle du sud a été remplacée par le donjon actuel qui renferme trois salles superposées. Le premier niveau, transformé en chapelle, est voûté en coupole sur croisées d'ogives. Les niveaux supérieurs sont desservis par un escalier à vis. Le logis et les communs sont disposés autour d'une cour rectangulaire. Un escalier hélicoïdal dessert les étages et permet l'accès au chemin de ronde. Le logis renferme une vaste salle seigneuriale du 14e siècle.

Edifice du 13e siècle, agrandi à la fin du Moyen-âge et restauré au 19e siècle par l'architecte Chevillard. L'église avait autrefois trois chapelles et son dallage était presque entièrement constitué de pierres tombales. La nef forme un rectangle de quatre travées, appuyé à son extrémité sud par la tour du clocher doublée d'une tourelle d'escalier. Avant les travaux de Chevillard, la nef devait être voûtée. Elle reçoit quatre voûtes en brique sur croisées d'ogives en granit reposant sur des culots de la même époque. Elle est percée d'une rosace 19e siècle et de deux baies. La travée sous clocher est voûtée en coupole nervurée, et appareillée en coupole évoquant les prémices vendéens de la voûte angevine. Le clocher est daté du 13e siècle, bien que présentant un esprit encore roman, de même que le portail. Les travaux de Chevillard, entre 1865-1870, portèrent sur les contreforts, le pignon, les murs goutterots, les baies refaites en tuffeau, les arcs doubleaux des arêtiers, les culots, quatre voûtes en brique de la nef, le crépis extérieur, la charpente et les vitraux.