Saint-Papoul (11400)

Monuments historiques de Saint-Papoul

• Ancienne abbaye de Saint-Papoul

Ancienne abbaye de Saint-Papoul

Deux parcelles debout et une façade sans son épaisseur bâtie, constituent les vestiges d'un ensemble de maisons canoniales contre la porte de l'enclos abbatial. Les constructions semblent du 19e siècle. Le pignon nord de la dernière maison présente des vestiges d'une architecture gothique, dont des traces de baie géminée à arc trilobé. Les douze chanoines étaient logés à l'intérieur de l'enceinte de la cité cathédrale. Près du ruisseau, toutes les maisons ont été abattues au début du 19e siècle. Il en subsiste deux à l'est, qui délimitent encore l'enceinte du quartier canonial. L'église se compose d'une grande nef du 13e siècle, modifiée à plusieurs reprises. Du côté nord, quatre chapelles ont été pratiquées dans le mur latéral de cette nef. Deux autres ont été percées au sud, ainsi qu'une porte ouvrant sur le cloître. Sur le mur ouest, une porte du 12e siècle ouvrait autrefois sur le jardin de l'archevêché. A l'est, s'ouvrent deux chapelles et le choeur, parties la plus ancienne de l'édifice (11e siècle). Placé le long du mur méridional de l'église, le cloître remonte à la fin du 12e ou au début du 13e siècle. Il a ensuite été rebâti avec les anciens fragments au 15e siècle.

• Château de Ferrals

Château de Ferrals

Le nom de Ferrals apparaît pour la première fois en 1213, lié aux comtes de Toulouse. Il devint propriété de l'abbaye de Saint-Papoul au moment de la croisade albigeoise, et ce jusqu'au 13e siècle. Le fondateur du château neuf serait François Ier de Rogier, propriétaire au 16e siècle. L'édifice était en construction en 1565. L'architecte en serait Geoffre Jearoy ou Jearry, de Ferrals. Les ruines du château des 14e et 15e siècles sont visibles au bout d'une allée du parc (tour de la reine Marguerite, carrée au rez-de-chaussée et ronde au premier étage). La forteresse est entourée de fossés, commandés par des créneaux. Le château est flanqué de six tours, trois à l'est et trois à l'ouest. Au sud, l'entrée principale est flanquée de deux tourelles rondes percées de meurtrières et précédée d'un pont permanent. Un escalier descend aux cuisines, aux magasins, aux caves voûtées et aux souterrains. La disposition des appartements est moderne. La tour nord-ouest renferme une chapelle.

• Ancien palais épiscopal ou ancien château , puis foyer pour enfants à caractère social

Ancien palais épiscopal ou ancien château , puis foyer pour enfants à caractère social

Diocèse créé en 1317 par démembrement de celui de Toulouse. Au 15e siècle, restauration de l'ensemble des bâtiments de l'abbaye, y compris le palais épiscopal, en ruine. Dans la seconde moitié du 16e siècle, l'évêché est laissé à l'abandon. Supprimé à la Révolution, l'église devient paroissiale et le palais épiscopal est vendu. Le palais forme une entité indépendante, au sud des bâtiments conventuels et de l'église, s'appuyant directement sur la galerie méridionale du cloître. Il occupe l'un des anciens bâtiments conventuels (l'ancien réfectoire - dortoir) reconstruit, comme la salle capitulaire, à l'époque gothique. Les niveaux et la distribution intérieure ont été modifiés. Le rez-de-chaussée est rythmé par quatre arcs diaphragmes aux claveaux appareillés, portant l'année 1767. Le palais épiscopal moderne cache un bâtiment plus ancien, des 14e-15e siècles, dont subsistent de nombreux vestiges (meurtrière, fenêtre flamboyante, ouvertures murées...). Trois vestiges de tours circulaires occupaient les angles de la bâtisse. A l'époque moderne, ajout de deux corps de bâtiments sur cour, destinés à assurer la circulation des différents niveaux. La résidence épiscopale se concentre alors sur les ailes sud et ouest. Le grand corps de bâtiment sud a été le dernier construit, à la fin du 18e siècle. Il tourne le dos au palais médiéval et possède son autonomie. Il se compose d'un corps central encadré par deux ailes latérales peu saillantes. A l'intérieur, les salles de réception et les chambres ont reçu un décor de gypseries, cheminées de marbre, lambris.

• Porte dite de l'Est

Porte dite de l'Est

Porte située sur la ligne de l'ancien mur d'enceinte.