Trois-Rivières (97114)

Monuments historiques de Trois-Rivières

• Domaine de l'Habitation l'Ermitage

Domaine de l'Habitation l'Ermitage

Origine attestée dès 1664. Initialement habitation vivrière, elle est ensuite exploitée en caféière. Sucrerie de 1815 à 1848, puis à nouveau caféière jusqu'en 1956. Depuis l'après guerre, s'y effectue la culture des bananes et l'élevage. L'organisation traditionnelle présente la maison principale construite vers 1830 installée sur une large terrasse et environnée d'un jardin d'agrément, avec les dépendances, cuisine, écurie et des maisons annexes. Les vestiges des bâtiments industriels ont disparu. La source est canalisée par un réseau qui alimente les divers bâtiments, dont un bassin couvert octogonal. La maison principale, de plan rectangulaire, est à un niveau, avec un toit à croupes autrefois pourvu de lucarne, une galerie tout autour dont la couverture est supportée par des piliers de fonte surmontés d'un chapiteau en bois. Les deux maisons annexes, en bois, sont du deuxième quart du 19e siècle. L'écurie, dont il ne reste que les structures au sol, comporte en contrebas un intéressant parc à fumier qui pourrait date de la deuxième moitié du 19e siècle.

• Redoute d'Arbaud

Redoute d'Arbaud

En 2010, un fossé isolant une plateforme d'environ 670m2 a été découvert dans une zone boisée dans sud de la Basse-Terre en Guadeloupe. Situés sur une position topographique dominant la Grande Anse sur l'actuelle commune de Trois-Rivières, ces vestiges correspondent à ceux de la redoute d'Arbaud, fortification passagère construite à la fin du 18e siècle, au moment de la guerre d'Amérique. La redoute s'insère dans un système défensif constitué de batteries côtières et d'autres redoutes et de retranchements destinés à empêcher les débarquements ennemis. La poursuite des sondages a permis de retrouver la porte maçonnée de cette redoute, ainsi que la passerelle et le fossé qui la protégeaient (voir Y. Tristan, « Archéologie d'une fortification passagère de la fin du XVIIIe siècle à la Guadeloupe, La redoute d'Arbaud », dans D. Plouviez (dir.), Défense et colonies dans le monde Atlantique, XVe-XXe siècles, Rennes, Presses universitaires de Rennes, 2014, p. 279-300).

• Ancien four à chaux

Ancien four à chaux

Four construit en 1814, qui a l'origine était actionné par seize esclaves, sur un site qui exploitait une importante poterie. Le four à chaux se situe à proximité de l'unique carrière de calcaire de Basse-Terre. Le four est adossé aux premières pentes, ce qui permettait aux cabrouets chargés de calcaire d'accéder à la hauteur du gueulard. Plus tard, les travaux réalisés pour le lotissement ont fait disparaître le chemin et la plateforme d'accès au gueulard. L'accès au magasin se faisait par le bas. Aujourd'hui, le four se présente sous la forme d'une tour hexagonale, en moellons de roche volcanique, de silhouette légèrement conique. Le four est contreforté par quatre massifs de pierre lui donnant une base carrée. Des trous de boulins rythment la façade et les côtés. A la base, une baie voûtée en plein cintre, ménage un vestibule permettant d'approcher du foyer. A l'intérieur du four, deux ouvertures latérales à un mètre du sol assuraient le tirage. Un bâtiment en maçonnerie, en face, servait au stockage du matériau sorti du four.

• Roches ornées précolombiennes

• Roches gravées

Roches gravées

L'ensemble des roches gravées de Vallée d'Or comprend 76 roches présentant 258 gravures et 26 polissoirs. Les gravures sont réalisées sur des blocs de roche volcanique répartis en six concentrations. Les représentations, très stylisées, reprennent le répertoire amérindien antillais avec une prédominance des visages et des corps "emmaillotés". La présence de mobilier archéologique, haches et céramiques, atteste d'une occupation de la période saladoïde (300-600 après J.-C.) mais également plus tardive à l'ouest.

• Roches gravées

Roches gravées

L'ensemble des roches gravées de Vallée d'Or comprend 76 roches présentant 258 gravures et 26 polissoirs. Les gravures sont réalisées sur des blocs de roche volcanique répartis en six concentrations. Les représentations, très stylisées, reprennent le répertoire amérindien antillais avec une prédominance des visages et des corps "emmaillotés". La présence de mobilier archéologique, haches et céramiques, atteste d'une occupation de la période saladoïde (300-600 après J.-C.) mais également plus tardive à l'ouest.

• Parcelle AI 10

Parcelle AI 10

L'ensemble des roches gravées de Vallée d'Or comprend 76 roches présentant 258 gravures et 26 polissoirs. Les gravures sont réalisées sur des blocs de roche volcanique répartis en six concentrations. Les représentations, très stylisées, reprennent le répertoire amérindien antillais avec une prédominance des visages et des corps "emmaillotés". La présence de mobilier archéologique, haches et céramiques, atteste d'une occupation de la période saladoïde (300-600 après J.-C.) mais également plus tardive à l'ouest.

• Bloc gravé dit Chez Michaux

• Roches gravées

Roches gravées

L'ensemble des roches gravées de Vallée d'Or comprend 76 roches présentant 258 gravures et 26 polissoirs. Les gravures sont réalisées sur des blocs de roche volcanique répartis en six concentrations. Les représentations, très stylisées, reprennent le répertoire amérindien antillais avec une prédominance des visages et des corps "emmaillotés". La présence de mobilier archéologique, haches et céramiques, atteste d'une occupation de la période saladoïde (300-600 après J.-C.) mais également plus tardive à l'ouest.

• Site de l'anse Duquery

Site de l'anse Duquery

Le site est localisé sur un plateau dominant la mer. Il comporte 14 blocs portant 31 gravures et trois polissoirs, dispersés sur une surface d'environ cent mètres de largeur. Un des blocs porte des gravures exploitant la morphologie naturelle de la roche et formant une véritable sculpture en bas-relief.

• Ensemble de polissoirs et de roches gravées, situés dans la rivière du petit Carbet

Ensemble de polissoirs et de roches gravées, situés dans la rivière du petit Carbet

Le site comprend 49 roches gravées, 30 polissoirs et 8 cupules, se répartissant en quatre points de concentration dans le lit de la rivière sur 900 mètres de long. On note des visages simples ainsi que des personnages plus complexes, dont un « bonhomme en fil de fer », un masque et un personnage emmailloté en forme de « trou de serrure ». Les polissoirs sont de type circulaire ou en fuseau. Les gravures sont, cependant, érodées ou partiellement effacées par l'abrasion liée à la rivière.

• Ensemble de roches gravées et de polissoirs précolombiens situés à l'Anse des Galets

Ensemble de roches gravées et de polissoirs précolombiens situés à l'Anse des Galets

Le site a été découvert en 1995, et la roche immergée en 1996. Il se compose d'un affleurement fracturé en nombreux blocs dominant une source pérenne. Les blocs les plus proches de la source portent de nombreuses gravures. Plusieurs visages, un personnage masculin en pied d'un mètre quarante. Au niveau de la source figure un bloc arrondi dont la face principale porte une grande figuration considérée comme la représentation d'une femme accouchant.

• Habitation Belleville