Ustaritz (64480)

Le château est typique, par sa simplicité, des constructions nobles de la province de Labourd dont Ustaritz fut la capitale jusqu'en 1789. La façade principale est encadrée par deux pavillons en saillie qui se prolongent à l'est par un bâtiment placé en équerre, reconstruit au 19e siècle, et à l'ouest par les services. Une chapelle a été aménagée au 19e siècle sur les premier et second étages. Un grand escalier central donne accès aux pièces des étages par l'intermédiaire de couloirs circulant bizarrement du côté sud.

Il s'agit d'un luxueux édifice de style Néo-Renaissance, bâti par son propriétaire à son retour d'Amérique du sud comme symbole de sa réussite et de sa notoriété. La demeure, de plan carré, s'étage sur quatre niveaux. Elle se distingue par un décor Néo-Renaissance particulièrement fouillé sur sa façade principale Est. Une grande tour centrale ponctue le côté ouest. L'intérieur conserve plusieurs éléments du décor originel : huisseries, carrelages, parquets, cheminées, etc.

Edifice gothique du 14e siècle abandonné à la Révolution. A partir de 1859, construction d'un nouvel édifice de style néogothique par l'architecte Charles Besoin. Eglise de plan en croix latine, avec une nef flanquée de deux bas-côtés, terminée par un chevet pentagonal encadré de deux sacristies. Clocher porche carré surmonté d'une flèche, achevé en 1869. Perron d'accès en 1867. Escaliers extérieurs de part et d'autre du clocher en 1911. Mobilier et décor peint néogothiques. En 1935, la foudre déclenche un incendie. En 1946, le peintre André Trébuchet décore le chœur et reprend la totalité des peintures de l'édifice. L'église, avec son chœur à l'ouest et son portail à l'est, n'est pas orientée selon la tradition liturgique. La présence de galeries et de peintures murales lui conserve un aspect régionaliste

Construite en 1601 et embellie en 1673, la demeure est achetée par le peintre André Trébuchet en 1924. L'artiste remodela l'édifice extérieurement et intérieurement, et y travailla jusqu'en 1947. L'édifice, flanqué d'une dépendance, s'ouvre sur un jardin en terrasses bordant la Nive. Profondément remanié à l'extérieur, il a pris l'aspect d'une villa italienne, tant par le décor des baies, les stucs et enduits colorés de la façade, que par le portique coiffé d'une terrasse dominant le jardin étagé sur la pente menant à la rivière. A l'intérieur, le peintre a marqué le décor en intervenant sur les murs, les plafonds, le mobilier et les huisseries.