Gignac (34150)

Le domaine viticole de Rieussec comprend une maison de maître datable de la fin du 18e siècle, probablement très remaniée à la fin du siècle suivant, une orangerie, une terrasse et des communs édifiés après 1860. Un parc a été planté à la fin du 19e siècle.

Exemple caractéristique du type de tour-donjon de fort d'agglomération d'époque médiévale.

Selon la tradition, l'église aurait été construite par le premier évêque de Lodève, Saint-Flour. La chapelle de la Vierge semble avoir été détruite au moment des troubles albigeois. Elle fut reconstruite au 14e siècle par Hugues de Jugeria, évêque de Béziers. Ruinée par les Réformés, elle est restaurée en 1578. Les plans de la nouvelle église sont dressés en 1613. La même année, le cardinal de Bonzy y installe quinze religieux de l'ordre des Récollets. L'église est à nouveau ruinée en 1622 puis reconstruite en 1624 et 1629. Les travaux s'achèvent par la façade en 1641-1643. L'édifice est à nef unique sur laquelle s'ouvrent huit chapelles latérales et se termine par un chevet polygonal. La nef est voûtée d'ogives séparées par des arcs doubleaux en plein cintre, à l'exception de l'arc triomphal qui est brisé. Au sud, une tribune est supportée par deux travées de voûtes à liernes et tiercerons. Au-dessus de chaque chapelle, une loge s'ouvre sur la nef par un arc en anse de panier. L'abside est à sept pans. La façade s'étage sur trois niveaux. Au rez-de-chaussée, un porche protège une double porte surmontée d'une niche abritant une Vierge à l'Enfant. Quatre ouvertures éclairent le premier étage. Aux quatre ouvertures du second étage s'ajoutent des pilastres ioniques à entablement saillant. Un petit clocher plat termine la façade. A l'ouest de l'église se trouve le chemin de croix de style néo-gothique datant du 19e siècle. Les quatorze stations sont de petits oratoires-niches identiques : ouverture en arc brisé, coiffée d'un gâble à crossettes, encadrée de piliers engagés surmontés de pinacles aigus. L'oratoire terminal semble dater du 17e ou 18e siècle. Il se présente comme une petite chapelle dont la façade s'ouvre largement par une baie cintrée, contournée de pilastres et couronnée d'un fronton brisé dans le motif est surmonté d'une croix.

Une église Saint-Pierre, située à l'emplacement du cimetière, est mentionnée dès 1096. Elle fut remplacée par un nouvel édifice en 1397, ruiné en 1573 par les Religionnaires. Une fois les troubles apaisés, les consuls décidèrent de la restaurer mais, constatant son insuffisance, ils entreprirent en 1603 la construction d'une nouvelle église au centre de la ville, à l'emplacement dit "la Camarerie". L'édifice ne fut achevé qu'en 1677. Dans cet état ancien, l'église présentait une tour-clocher très élevée, bâtie à gauche de l'entrée, et surmontée d'une flèche élevée. Le 7 décembre 1738, ce clocher s'effondra, entraînant la voûte avec lui et provoquant la mort de 97 victimes. Sa reconstruction fut aussitôt décidée, mais à un autre emplacement, à droite de l'entrée. Le mur de façade fut également entièrement reconstruit. Cette façade est d'ordonnance très simple : une porte axiale en plein cintre est encadrée de pilastres et surmontée, au premier étage, par une grande baie à arc surbaissé. Deux chaînes à refends marquent l'emplacement des murs longitudinaux de la nef. Le tout est couronné par un grand fronton triangulaire. Ces travaux durèrent de 1740 à 1745, et furent confiés à l'architecte Estienne Giral. L'édifice est à une nef, encadrée de chapelles latérales et se terminant par un chevet polygonal. La porte d'entrée située dans le mur du fond, est suivie d'un porche intérieur sur piliers qui sert de support à la tribune du fond.

A la fin du 16e siècle, l'hôpital de Gignac occupait un autre emplacement, entre la Grand'Rue et la muraille de la ville. Leur chapelle, dédiée à saint Joseph, fut ensuite cédée aux Pénitents. Ce transfert étant mentionné dans une chronique de 1675, on peut en déduire que le transfert de l'hôpital est antérieur à cette date. L'hôpital actuel présente des bâtiments situés au fond d'une cour qui s'ouvre directement sur la rue. A gauche de la cour, en entrant, se trouve une terrasse, une galerie et un grand escalier. Au fond, la chapelle et les bâtiments de l'hôpital. Peut-être postérieur au reste de l'édifice, le portail s'ouvre sous un arc en segment de cercle, chargé d'une épaisse mouluration saillante. A la clef, une tête sculptée, en console. L'escalier à volées parallèles et les galeries adjacentes ont été groupés en un seul ensemble qui prend jour sur la cour par deux étages de trois grandes arcatures. L'entrée se fait par l'arc central. Les arcs de l'escalier sont en plein cintre, travaillés à refends, sans crossettes, et encadrés de pilastres nus, à impostes moulurées. La galerie du premier étage est supportée par un arc en plein cintre parallèle à la façade sur cour. Les paliers intermédiaires sont supportés par des arcs en plein cintre. Les terrasses qui prolongent la galerie autour de la cour sont garnies de balustres semblables à ceux de la première galerie, à panse galbée. La porte de la chapelle présente une clef saillante décorée d'une tête de femme, avec coquille. Au-dessus, petit fronton circulaire.

Plafond à décor de plâtre sculpté représentant le rapt de Ganymède par Zeus.

Selon la tradition, l'église aurait été construite par le premier évêque de Lodève, Saint-Flour. La chapelle de la Vierge semble avoir été détruite au moment des troubles albigeois. Elle fut reconstruite au 14e siècle par Hugues de Jugeria, évêque de Béziers. Ruinée par les Réformés, elle est restaurée en 1578. Les plans de la nouvelle église sont dressés en 1613. La même année, le cardinal de Bonzy y installe quinze religieux de l'ordre des Récollets. L'église est à nouveau ruinée en 1622 puis reconstruite en 1624 et 1629. Les travaux s'achèvent par la façade en 1641-1643. L'édifice est à nef unique sur laquelle s'ouvrent huit chapelles latérales et se termine par un chevet polygonal. La nef est voûtée d'ogives séparées par des arcs doubleaux en plein cintre, à l'exception de l'arc triomphal qui est brisé. Au sud, une tribune est supportée par deux travées de voûtes à liernes et tiercerons. Au-dessus de chaque chapelle, une loge s'ouvre sur la nef par un arc en anse de panier. L'abside est à sept pans. La façade s'étage sur trois niveaux. Au rez-de-chaussée, un porche protège une double porte surmontée d'une niche abritant une Vierge à l'Enfant. Quatre ouvertures éclairent le premier étage. Aux quatre ouvertures du second étage s'ajoutent des pilastres ioniques à entablement saillant. Un petit clocher plat termine la façade. A l'ouest de l'église se trouve le chemin de croix de style néo-gothique datant du 19e siècle. Les quatorze stations sont de petits oratoires-niches identiques : ouverture en arc brisé, coiffée d'un gâble à crossettes, encadrée de piliers engagés surmontés de pinacles aigus. L'oratoire terminal semble dater du 17e ou 18e siècle. Il se présente comme une petite chapelle dont la façade s'ouvre largement par une baie cintrée, contournée de pilastres et couronnée d'un fronton brisé dans le motif est surmonté d'une croix.

Un ancien pont existait à cet emplacement. Une chronique de 1675 indique qu'il fut emporté par une crue trois cents ans auparavant et qu'il n'en restait plus qu'une arche. Le nouveau pont fut construit au même emplacement. Le projet de l'ingénieur François Garipuy fut accepté en 1774. Les travaux furent interrompus de 1790 à 1803 et achevés en 1807. L'ouvrage se divise en trois arches. L'arche centrale est en anse de panier à trois centres, surbaissée au tiers. L'archivolte présente deux ressauts. Les arches latérales sont en plein cintre. L'appareil, différent de celui de l'arche centrale, est à bossages et refends. Le garde-corps est une tablette bombée. Primitivement, des chasse-roues en quart-de-cercle avaient été établis au long des parapets de l'arche centrale.