Gradignan (33170)

L'accès se fait par une allée de platanes centenaires. La façade sur jardin présente, dans sa partie centrale, une rotonde avec trois portes-fenêtres et ferronneries, surmontée d'une corniche supportant alternativement des vases de fleurs en pierre et des balustres. Le toit est surmonté par une coupole à trois gorges, surmontée elle-même d'une boule. De chaque côté de cette rotonde se trouvent trois portes-fenêtres surmontées d'une corniche, avec guirlandes de fleurs et de fruits au-dessus des ouvertures. Le bâtiment se continue par deux pavillons à un étage. Au rez-de-chaussée, une porte-fenêtre surmontée d'un fronton circulaire avec, pour l'un, un tympan orné d'un panier de fruits et des outils de jardinage, dans l'autre une nasse en osier avec des filets de pêche et un panier de poissons. A chaque extrémité, un bâtiment plus long a été ajouté du côté nord sous le Second Empire. Au bas de l'escalier se trouvent deux lions datés de 1889. Sur le parc, l'édifice est surélevé de deux marches avec péristyle soutenu par quatre colonnes à chapiteaux composites.

Le prieuré était, au sortir de Bordeaux, la première halte des pèlerins de Compostelle. Il en subsiste la façade de l'église. Beau spécimen d'architecture du 13e siècle.

La tour du télégraphe Chappe, qui s'élève dans le parc de l'Institut des Jeunes Sourds, est le seul relais existant encore des lignes télégraphiques installées en Gironde. Elevée en 1825, elle se présente sous la forme d'une tour circulaire d'une dizaine de mètres de hauteur et d'un diamètre de cinq mètres. L'escalier intérieur et le bras du mécanisme ont été restitués il y a quelques années.

Une première poterie de grès est mentionnée dans les années 1750 comme appartenant à la terre noble de Rouillac. Les fours actuels, en forme de bouteille, sont au nombre de deux et remontent à la fin du 19ème siècle, un troisième four ayant été détruit. Les fours ont été actifs jusqu'en 1955. L'un deux est situé devant le bâtiment, l'autre est abrité à l'intérieur. Chauffés au bois, ils comprennent deux niveaux séparés par une sole percée de trous. La poterie a été rachetée en 1982 par la commune et fonctionne à nouveau.