Perros-Guirec (22700)

Le calvaire est placé sur un soubassement constitué de deux massifs octogonaux en pierre de taille formant marche. Sur ce soubassement est placé un cube dont les arêtes sont chanfreinées. Une inscription illisible est gravée dans le bloc. La pierre monolithe qui forme le calvaire présente un fût et des arêtes chanfreinées. Une Bretonne vêtue de son costume et de sa coiffe, les deux mains repliées sur la poitrine, est sculptée à la base. Au-dessus, le Christ squelettique, une draperie autour des hanches, est crucifié, les pieds reposant sur une tête de chien.

Rassemble quatorze tableaux représentant le chemin de Croix, réalisés par Maurice Denis.

Rare exemple d'architecture romane bretonne, cette église en granit du 12e siècle est surtout intéressante par les sculptures du porche et des chapiteaux historiés de la nef. Y serait représenté, entre autre, le combat du roi Arthur et d'Eflam contre le dragon qui avait élu domicile à l'abri du rocher de Roch Hirglas, près de Lannion. La partie haute de l'édifice, du centre au chevet, est un gothique du 15e siècle.

L'île servait de poste avancé aux habitants de Jersey et de Guernesey pour lancer des raids sur le continent. En 1720, fut décidée la construction d'un fort dont la conception fut confiée à Siméon Garengeau, ingénieur en chef des fortifications de Saint-Malo et élève de Vauban. Le fort se compose d'une redoute pentagonale, d'une grande batterie et d'une petite batterie à l'ouest, ainsi que de casernements de deux étages. Un mur d'enceinte entouré autrefois d'un fossé, assurait une première défense vers l'est. Un pont-levis commandait l'accès au bâtiment. La garnison fut maintenue après la chute de l'Empire, avant d'être supprimée en 1873. En août 1944, les Allemands supprimèrent les planchers et toutes les pièces en bois.

La villa Rochefontaine, maison de villégiature, a été bâtie vers 1903 pour Raymond Lefranc, artiste peintre. Construite en granit, elle est caractéristique des villas du début du XXe siècle à Perros-Guirec.

Le manoir de Pont-Couennec aurait été bâti pour Riou de Perros à la fin du 15e siècle ; la chapelle, édifiée en 1599 pour Amaury Jascob de Kerjegu, fut démolie à la fin du 19e siècle par le propriétaire, qui utilisa les matériaux pour construire une maison. Le colombier, situé au nord, est en parfait état de conservation. Le manoir est constitué d'un corps de logis rectangulaire et d'un pavillon accosté d'une tourelle.

Ce manoir du 17e siècle est désigné dans un aveu de 1699 comme la maison de la Fontaine, appartenant avec ses dépendances au Sieur de Crec'h Guégan. C'est un bâtiment rectangulaire flanqué au nord d'une tour. L'élévation antérieure savamment équilibrée témoigne de l'influence française. Acheté en 1981 par un avocat allemand, il a été entièrement restauré.

Moulin à vent présumé du 17e siècle, de type coquetier, appareillé en moellons à joints vifs. Sa tour, bien qu'écrêtée, est représentative d'une catégorie assez rare d'anciens moulins de cette partie de la Bretagne. Le type de mur-bahut sur encorbellement peu saillant est une mise en oeuvre voisine de l'architecture militaire. Une statistique générale datant de 1844 signale quatre moulins à Perros-Guirec : trois moulins à eau et un seul moulin à vent. A l'intérieur, vestiges d'un escalier en pierre.

Petit édicule en forme de niche, établi sur un rocher. La niche voûtée avec arcade en tiers point est soutenue par quatre piliers romans et abrite la statue de Saint-Guirec.

Ce palais, édifié en 1969, est implanté sous une vaste terrasse construite dans le prolongement d’une voie étroite dominant la plage de Trestaou. Le bâtiment s’adosse à un escarpement et tient, à la fois, de la grotte et du dolmen, signalant sa présence par une succession de piles massives et anguleuses en béton et granite rose qui soutiennent une dalle aménagée en jardin. Cette oeuvre s’intègre parfaitement à l’environnement et propose un mélange de radicalité formelle et de références au passé.