Villersexel (70110)

Monuments historiques de Villersexel

• Château des Grammont

Château des Grammont

Edifié entre 1882 et 1887 par l'architecte Eugène Danjoy, le château est le dernier grand édifice de ce type construit en Franche-Comté. Il remplace l'ancienne demeure incendiée durant la guerre de 1870-1871, dont les ruines subsistent au nord-est de l'édifice actuel. Construction de style néo-Louis XIII avec dissymétrie des ailes est et ouest pour simuler l'ancienneté du château et marquer la différence de fonction de chaque partie. Le gigantesque hall du rez-de-chaussée et le bow-window du pavillon ouest sont des références à l'architecture anglaise. Des structures métalliques sous-tendent le bâti à chaque niveau de planchers et dans l'escalier d'honneur. L'emploi de la brique et de la pierre en gros oeuvre est rare dans les demeures de la noblesse comtoise, traditionnellement en pierre et tuiles.

• Hôpital de Grammont

Hôpital de Grammont

Situé à la sortie nord-est du bourg, à l'extérieur des limites de l'ancienne enceinte urbaine aujourd'hui disparue, l'hôpital privé de Villersexel a été construit entre 1753 et 1771 à l'initiative et aux frais de Ferdinand de Grammont, seigneur de Villersexel, pour soigner les pauvres. Les plans ont été dressés par le célèbre architecte Nicolas Nicole. L'ensemble comprenait alors un bâtiment de plan rectangulaire animé par un avant-corps central sur chacun des grands côtés, entre une cour cantonnée d'une aumônerie à l'est et d'une grange à l'ouest ; et un jardin en direction de la ville. Dès le 18e siècle, l'édifice fut complété par un mobilier caractéristique qui subsiste en grande partie, et est classé parmi les monuments historiques. En 1893, une chapelle néogothique est adossée à l'avant-corps nord, sur les plans de l'architecte parisien Eugène Gustave Edmond Danjoy, auteur également du nouveau château de Villersexel. Actuellement maison de retraite, l'hôpital de Grammont a connu d'importantes transformations dans ses abords avec la construction de nombreux bâtiments annexes. Malgré cela, et des restaurations abusives (enduits par exemple) , il reste une oeuvre assez bien documentée d'un des plus importants architectes comtois du 18e siècle, qui conserve un ensemble mobilier et notamment une pharmacie classée parmi les monuments historiques.

• Presbytère

Presbytère

Edifice vraisemblablement construit vers 1753 au sud du centre ancien de la ville. Si la volumètrie extérieure est conservée, le décor d'origine a disparu lors d'aménagements à la fin du 19e siècle. Le jardin formant terrasse est limité par un mur de soutènement qui pourrait être un remploi du mur d'enceinte du bourg.