Belley (01300)

Cathédrale reconstruite au 19e siècle par l'architecte Chenavard suite aux destructions de la Révolution. La façade nord conserve son portail roman. La façade occidentale présente un portail néo-gothique. Le décor date du 19e siècle (vitraux et toiles). Les orgues sont dues à Cavaillé-Coll.

Sur les dessins de Duplessis.

Hôtel construit majoritairement au 16e siècle. Maison natale de Brillat-Savarin, auteur de l'ouvrage "La Physiologie du goût".

Cette maison était le siège de la Justice des Ducs de Savoie. Celui-ci, voulant séparer sa justice de celle de l'Evêque de Belley transporta son bailliage à Saint-Rambert puis à Rossilon. Ce dernier, ruiné et dépeuplé par des incendies, est alors installé dans cet hôtel. La révolution le transforma en tribunal civil. La justice y fut rendue jusqu'en 1827. Les bâtiment devinrent alors écoles puis enfin Caisse d'Epargne.

L'idée d'un collège remonte à Monseigneur du Dousset qui fait un legs en 1730. La ville prend l'affaire en main et achète le terrain en 1755, commence la construction se termine par la chapelle en 1764. En 1793, le collège devient une caserne. Il rouvre avec les Jésuites camouflés sous le nom de Frères de la foi en 1803. Napoléon le ferme en 1808. Il est racheté par l'évêché pour devenir petit séminaire. Il devient un lycée en 1905 où Lamartine y suivit quatre années d'études.

Les parties les plus anciennes de cette maison se trouvent actuellement entre la petite cour intérieure et ce qui pouvait être le jardin. La disposition primitive en était toute différente. Du XVe, dans la construction de cette tour et du bâtiment qui l'accole mais sur deux étages seulement, l'exhausse d'un étage du XIXe siècle. Une grande salle au premier, possède de grandes baies géminées donnant sur le jardin, était utilisée pour les réunions des États de la Province. La maison servait d'habitation pour le gouverneur. Aucun nom ni date de construction. 1606, rachat par Guy de Migieu prédit au parlement de Dijon aux filles de Guy de la Balne après de nombreux procès. Migieu construit la façade sur rue qui dut englober le petit rdc qui donne sur la cour avec un puits. Une entrée cochère fut aménagée dans l'axe de celle existant déjà sous le bâtiment primitif. Le troisième étage a été ajouté au XIXe. De la famille de Migieu, l'immeuble passe en 1807 à CH. d'Angeville et en 1867 à la famille du Vachat.

Construit au 18e siècle sur les plans de Soufflot.