Estaing (12190)

La chapelle est construite dans le premier quart du 20e siècle à l'initiative de la congrégation religieuse alors propriétaire du château. L'architecte département Boyer est mis à contribution pour transforrer les dépendances qui permettaient d'étendre le linge en chapelle. On suréleva les murs au dessus des baies jumelées et transforma l'ancien corridor en tribune latérale. La charpente fut confiée à Fleuret Aygaleng. Elle fut consacrée par l'évêque de Rodez le 7 septembre 1929.

Chapelle de plan rectangulaire, construite sur un axe nord-sud, perpendiculairement à la chapelle des seigneurs d'Estaing. Les élévations sont en moellons de schiste et la toiture à longs pans est recouverte d'ardoises.A l'intérieur, les maçonneries sont enduites et la charpente apparente est peinte. On compte 6 travées. Un couloir, équipé d'un garde-corps et ouvert de 5 arcades sur la nef occupe la partie occidentale de l'espace. L'élévation orientale est percée de 6 verrières doubles à base de pavés de verre noyés dans un réseau de béton. Les verrières du choeur dessinent une croix. Un décor peint orne l'ensemble de la nef.

Chapelle bâtie sur un ancien oratoire à partir de 1524. Vendue comme bien national en 1793. La chapelle est englobée dans des bâtiments agricoles. A l'intérieur, une travée est réservée à la nef. Le choeur est matérialisé par un arc triomphal et la partie centrale est occupée par une niche de style gothique flamboyant dans laquelle est représenté le baptême du Christ. Un décor peint du 17e siècle l'ornait, détérioré il y a quelques années.

Première référence de la baronnie en 1028. Construction puis remaniements du château aux 15e, 16e et 17e siècles. En 1789, le château n'échappe pas au vandalisme de la Révolution. A cette époque, les écussons sont grattés, le château pillé et les bâtiments confisqués. En 1836, le château accueille les soeurs Saint-Joseph. En 1930, construction d'une chapelle près de celle des seigneurs d'Estaing (15e siècle). Après la Seconde guerre mondiale, le château se transforme en maison de retraite pour religieuses. Le château est constitué de bâtiments de hauteurs différentes organisés autour d'une terrasse.

Eglise du 12e siècle bâtie sur le modèle de la chapelle de Perse, à Estaing. Il s'agissait d'abord d'un prieuré uni à la cure en 1487, puis aux Annonciades de Rodez en 1517. Après un incendie en 1616, elle a subi quelques transformations (chapelles latérales, réfection des voûtes...). C'est une petite église à nef, chevet et portail d'entrée au sud, romans. Le chevet est polygonal. Quatre chapelles ont été ajoutées ultérieurement. Nombreuses sculptures romanes (modillons, chapiteaux historiés, bas-relief).

Avant la Révolution, la maison était associée à la chapelle de Louradou, bâtie par Jean Pouget de Carmarans, prieur de Cambon. Jean Pouget institua un collège de prêtres pour desservir sa chapelle, et fit bâtir cette maison pour les loger. La communauté existait encore au 18e siècle. Sur la porte de la maison, un écusson mentionne l'année 1569, mais cette pièce paraît avoir été rapportée. L'édifice semble plutôt voir été bâti au début du 16e siècle. A la Révolution, l'immeuble est vendu comme bien national. En 1956, la commune la reçoit en don. La maison comprend deux escaliers à vis en pierre.

Ouvrage construit à partir de 1490 par les habitants d'Estaing, le pont a été construit en schiste et présente un couronnement de calcaire. Quatre arches gothiques à double rouleau le composent. Les piles avant-becs sont triangulaires ; celles d'arrière-becs rectangulaires. Le pont est complété par une petite chapelle dédiée en 1524 à Notre-Dame des Sept-Douleurs. En 1866, le sculpteur François Mahoux réalise la statue de François d'Estaing située au-dessus de la pile centrale. La croix en fonte est due à Henri Lesieur.