Salles-la-Source (12330)

Les seigneurs se succèdent depuis le 12e siècle. L'édifice actuel remonte sans doute au début du 17e siècle. Un fronton triangulaire surmonte le portail d'entrée. L'édifice possède des fenêtres à meneau, une tour carrée à l'angle nord-est avec des corbeaux, un escalier intérieur à rampe droite et une cheminée en pierre au premier étage.

Représentatif de l'architecture seigneuriale et domestique du Rouergue entre le 14e et le 19e siècle. Donjon primitif carré du 14e siècle, utilisé comme pigeonnier ; château du 15e siècle, organisé autour d'une petite cour intérieure pavée ; aile nord remaniée au 19e siècle. La cour est fermée par un mur percé d'une grande porte ogivale entre deux constructions d'un étage, dont l'une comporte un escalier à vis. L'intérieur comprend, dans l'aile ouest, des décors peints.

Le château est un exemple d'architecture de maison de vignes des 16e et 17e siècles. Façade percée de belles fenêtres à meneaux.

Croix avec piédestal avec marches. La croix se compose de trois parties monolithes.

L'église se compose d'une nef, un transept et un choeur polygonal. La nef, primitivement voûtée, a été couverte d'un plafond au 19e siècle. Au bas de la nef existe une vaste tribune du 15e siècle reposant sur des voûtes de cette époque. Le transept du 12e siècle repose sur quatre arcades plein-cintre qui supportent une voûte refaite au 16e siècle. Le choeur pentagonal est couvert d'une voûte de bois avec pendentif, datée de 1562. Chapiteaux romans.

La paroisse est mentionnée dans un cartulaire de Conques entre 1087 et 1107. L'église actuelle date du début du 13e siècle. En 1249, le prieuré de Souyri fut uni à la manse du chapitre de Rodez. L'église devait comprendre, à l'origine, une nef unique avec choeur et abside circulaire voûtée en cul de four. Un doubleau reposant sur deux grosses piles et formant arc triomphal, sépare le choeur de la nef. A l'étage se distinguent les trois arcades du clocher-mur primitif qui était construit au-dessus de l'arc triomphal. Egalement à cet étage, restes de chapiteau double à entrelacs, indiquant que la nef romane était à trois travées séparées par des colonnes doubles. Au 14e siècle, l'église a été fortifiée pour devenir un donjon. L'épaisseur des murs de l'abside a été augmentée, les contreforts renforcés, l'ensemble étant devenu la tour principale de la forteresse. Au dernier étage, sous les abat-sons modernes, se voit encore un corbeau qui devait soutenir un mâchicoulis. A l'ouest, le clocher arcade renforcé, muré, surélevé, est devenu l'une des faces de la tour. Les murs de la nef ont vu leurs contreforts renforcés et reliés en tête par des arcs laissant un vide avec le mur pour former assommoir. Les fenêtres ont été en partie bouchées, des meurtrières établies et une voûte sur croisée d'ogives de peu de hauteur a remplacé la voûte romane, laissant au-dessus d'elle un espace libre qui a été divisé par des cloisons pour former une chambre sûre à l'usage de chaque famille importante du pays. Elles étaient desservies en colimaçon creusé en partie dans le mur sud, près de la porte d'entrée. Un arc ogif avait été dévié pour le laisser passer à travers la voûte. Cette disposition a été modifiée lors de l'établissement de la tribune moderne. Au 19e siècle, ajout d'une chapelle au nord et une autre au sud. L'entrée a été modifiée (l'entablement porte l'année 1841).

Eglise bâtie fin 15e - début 16e siècle. La chapelle de la Vierge, datée de 1512, comprend une voûte à liernes et tiercerons ornée du Christ et du tétramorphe. L'intérieur de l'édifice présente un décor sculpté flamboyant. Ajouts aux époques suivantes du clocher, de la sacristie, de la tribune... En 1600, l'église est rattachée aux Annonciades de Rodez.

Eglise composée d'une abside romane voûtée en cul de four, remaniée au 16e ou 17e siècle, de deux transepts du 12e siècle et d'une nef voûtée en berceau brisé qui paraît dater du 14e siècle. Sur la croisée a été élevé un clocher octogonal du 16e ou 17e siècle.

La grange monastique de La Vayssière est une dépendance de l'abbaye cistercienne de Bonneval (près d'Espalion), fondée en 1147. La première mention de cette grange apparaît dans une bulle pontificale de 1246, mais il est plausible que sa création soit antérieure. La grange se compose actuellement d'une tour-grenier, bâtie entre la fin du XIVe et le début du XVe siècle, qui mesure 20 m de haut sur 12 de large et compte six niveaux. La maçonnerie en moellons de calcaire appareillés, les modénatures des fenêtres et des portes en grès rouge en font un édifice particulièrement soigné. Les premiers et deuxième étages, voûtés, ont été modifiés au XIXe siècle . Le troisième étage conserve des fenêtres à coussiège, deux cheminées et des latrines. Le dernier niveau est ordonné autour d'un solide pilier central, avec chapiteau sculpté, qui porte toute la charpente en pavillon. Une cloche datée de 1777 occupe l'ouverture placée contre la bretèche. Les bâtiments de service qui entourent la grande pourraient, pour certains, être de construction ancienne.

Cette maison aurait été bâtie après la Révolution, sur des biens appartenant à l'Eglise ou aux moines. Au rez-de-chaussée, deux baies semi-circulaires. La silhouette du comble se silhouette au-dessus du deuxième étage.

Le dolmen, de plan coudé, conserve ses quatre montants et la dalle de chevet. Les dalles de couverture ont disparu. Dolmen fouillé en 1941.

Le théâtre antique de Cadayrac présente un intérêt suffisant au point de vue de l’histoire et de l’archéologie pour en rendre désirable la préservation en raison de la rareté dans le sud-ouest de la France de ce type d’édifice de spectacle implanté au sein d’une agglomération sanctuaire. Les vestiges du théâtre gallo-romain de Cadayrac d'environ 2000 places situés à une quinzaine de kilomètres de Rodez, sont implantés dans une dépression naturelle dans la partie ouest du Causse Comtal à proximité du hameau de Cadayrac. Il est datable du 1er-2e siècle après Jésus-Christ. Il est situé sur un site archéologique préservé car il a été très peu fouillé au 19e siècle. Des sondages ont été réalisés par l'abbé Cérès dans les années 1860. Entre 1996 et 1998, Jean-Emmanuel Guilbaut, ingénieur d'études au service régional de l'archéologie, effectue des sondages stratigraphiques et un relevé en plan qui ont permis de réaliser une coupe du théâtre antique et de mieux analyser le monument.