Vendres (34350)

La porte fortifiée qui donnait accès au château, se situe au sommet du village et fait face au sud. Elle est surmontée de meurtrières et de mâchicoulis dont l'accès se fait par de petits escaliers encastrés à droite et à gauche, dans l'épaisseur des murs. Les remparts, très épais et très hauts, entouraient autrefois la partie la plus élevée du village, notamment l'église paroissiale et le cloître lui faisant suite. Ces remparts ont été en partie détruits.

L'aqueduc, longtemps considéré comme un aqueduc romain, aurait plus probablement été construit au 17e siècle. L'ouvrage forme une galerie souterraine voûtée, creusée souvent à quatre ou six mètres de profondeur et généralement assez haute pour qu'un homme debout puisse y circuler. Pour vérifier l'écoulement des eaux, ont été pratiqués de loin en loin de vastes soupiraux permettant de descendre et de réaliser les travaux nécessaires. Ces grands puits rectangulaires mesurent deux mètres de côté sur cinq ou six de profondeur et sont recouverts, à leur partie supérieure, d'énormes blocs de pierre taillés et ajustés. L'eau du Crès circulait dans des canalisations en poterie, supportées par un petit mur de soixante centimètres de haut, construit sur un des côtés du souterrain.

Antique villa près de laquelle furent trouvés des fragments de poteries sigillées ou estampées. Primuliac est l'un des plus anciens monastères du Languedoc, monastère dans lequel se serait retiré Sulpice Sévère au 4e siècle, historien ecclésiastique et disciple de saint Martin. Le plan présente deux façades parallèles, distantes l'une de l'autre de soixante mètres, entre lesquelles sont disposées de nombreuses salles, les unes très vastes, les autres réduites, semblables à des cellules de moines.